Bonne nouvelle pour les citoyens qui n’ont pas eu la chance d’accomplir le rite du pèlerinage, selon Algerie360.
Le Conseil interministériel présidé par le Premier ministre, jeudi dernier, a recommandé au ministre des Affaires religieuses et des Wakfs la mise en place d’un mécanisme. Ce dernier permettra aux citoyens n’ayant pas été tirés au sort pendant dix années d’exhausser finalement leur vœu. C’est ce qu’a annoncé le ministre des Affaires religieuses et des Wakfs dans une réponse à une question du député Abdelhamid Abbès, du FFS, sur le commerce des passeports du hadj et le quota limité. Mohamed Aïssa a assuré que «cette pratique était révolue».
Il a ensuite indiqué qu’une solution à ce problème pourrait intervenir d’ici à la fin du mois de février prochain, avec la possibilité de recourir au tirage au sort électronique par la commission du hadj. Il a, par ailleurs, annoncé que le quota de l’Algérie pour le hadj 2017 sera augmenté, en raison de la fin des travaux d’extension aux Lieux Saints. Le député a également critiqué le niveau des encadreurs et la désignation des mêmes responsables. Le ministre a assuré que tous les imams, dans la campagne du hadj 2016, ont été sélectionnés et soumis à des tests dans la culture générale, les questions religieuses et même l’adaptation physique sous la supervision de la Protection civile.
«Le Conseil interministériel présidé par le Premier ministre a évalué positivement le hadj 2016. Notre objectif est d’assurer un hadj de qualité, tel que prévu dans le programme quinquennal du président de la République de manière à préserver la dignité des hadjis et permettre aux citoyens de choisir les formules d’inscription au hadj. Les réformes se poursuivent toujours.» Enfin, le ministre est revenu sur la numérisation, cette année, du système du hadj notamment les inscriptions de près de 800.000 pèlerins via le Net et la réservation des hôtels et des moyens de transport. Mohamed Aïssa a soutenu que le plan de travail s’améliore, a ajouté la même source.