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CULTURE

Saida El Kiyale, porte-drapeau de la calligraphie arabe

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Femme pionnière en matière d’exploitation de la lettre arabe dans les œuvres plastiques au Maroc et à l’étranger, la plasticienne Saida EL Kiyale a tracé depuis les années quatre-vingts son itinéraire, avec beaucoup d’exigence et de passion et a porté haut et fort le drapeau de la calligraphie arabe. Cette passionnée de la calligraphie, compte à son actif de multiples expositions collectives et individuelles au Maroc et à l’étranger notamment en Italie, aux USA, en Croatie, au Vatican, en Bulgarie et en Espagne. Dans un entretien à la MAP à l’occasion de la célébration de la Journée internationale de la femme (8 Mars), Saida El Kiyale a expliqué que c’est sa formation pluridisciplinaire qui a forgé son parcours d’artiste, à la recherche constante de nouveautés, soulignant que ses passages dans les domaines des travaux sociaux, de la presse et du théâtre ont ajouté un plus considérable à sa vocation d’artiste. Le talent singulier et l’amour de la calligraphie ont permis à cette artiste d’être choisie pour représenter son pays, le Maroc, dans les livres «The Mural For The Peace» et «50 Contemporay International Women Artists», édités par le Musée d’Amérique. «C’est avec une grande fierté que je participe aux manifestations artistiques au Maroc et à l’étranger », s’est-elle réjouie, soulignant que la femme marocaine jouit d’un talent inégal dans divers domaines, notamment au niveau artistique. Elle a dans ce sens plaidé pour des actions concrètes au profit de la femme marocaine. «La société marocaine regorge de potentialités féminines qui ont besoin d’être encouragées pour qu’elles puissent s’épanouir et donner le meilleur d’elles-mêmes », a-t-elle notamment indiqué. Fondatrice et secrétaire générale de l’Association marocaine de la calligraphie, Saida El Kiyale souligne qu’elle voyage à travers la vie des formes et des lettres pour donner naissance à ses toiles.

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CULTURE

Ellie Goulding en concert d’ouverture à Mawazine

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La chanteuse est très présente sur les réseaux sociaux avec 13 millions de fans sur Facebook
L’artiste britannique aux 30 millions d’albums vendus se produira, le vendredi 12 mai, en concert d’ouverture de la 16ème édition
du Festival Mawazine.
La scène OLM Souissi de Mawazine est considérée comme le fief de la musique internationale et le haut lieu des rassemblements populaires. C’est sur cette scène que les artistes les plus célèbres et les plus attendus se produisent, le plus souvent devant des centaines de milliers de festivaliers. Le public de l’OLM Souissi aura, cette année encore, rendez-vous avec les plus grands interprètes de la planète, tous styles confondus. Ainsi, après Demi Levato et Wiz Khalifa, c’est l’artiste britannique Ellie Goulding qui vient rejoindre les artistes attendus sur la scène internationale de Mawazine. La chanteuse à la voix satinée s’apprête en effet à enflammer Rabat avec ses plus grands tubes, le vendredi 12 mai en concert d’ouverture de la 16ème édition. Avec ses mélodies électro-pop enivrantes, la pétillante Ellie Goulding s’est rapidement fait une place à part dans le monde de la musique.
L’artiste est en effet une chanteuse très influente. Très présente sur les réseaux sociaux, elle compte à ce jour pas moins de 13 millions d’abonnés sur Instagram, 13 millions de fans sur Facebook et plus de 6 millions de followers sur Twitter. Ellie Goulding se passionne dès l’âge de 9 ans pour le chant, la guitare et la clarinette. Elle étudie à l’Université du Kent, puis prend une année sabbatique pour se consacrer à la musique.
Une année qui s‘avérera fructueuse, puisqu’elle signe en 2009 un contrat avec Polydor, et sort le titre «Under the Sheets». En mars 2010, Ellie Goulding dévoile « Lights », son premier album qui se classe numéro un des ventes au Royaume-Uni. Face au succès de cet opus, la chanteuse sort en novembre de la même année une réédition intitulée «Bright Lights» incluant six nouveaux titres. Elle fait alors les premières parties de U2 ou encore John Mayer et se produit lors du prestigieux Festival de Coachella en Californie. En 2012, Ellie Goulding voit sa carrière exploser dans le monde après sa collaboration avec le célèbre DJ écossais Calvin Harris sur le titre «I Need Your Love» qui se classe au sommet des charts de nombreux pays. Lors de la même année, la chanteuse sort son deuxième album «Halycon»
Après avoir composé des titres pour les films «Hunger Games» et «Divergente», la chanteuse collabore une nouvelle fois avec Calvin Harris en 2014 sur le hit «Outside», premier extrait du nouvel album du DJ écossais. Au début de l’année 2015, la chanteuse dévoile le titre «Love Me Like You Do», pour la bande originale du film «50 Nuances de Grey». Le single devient rapidement un énorme succès commercial et atteint la première place des classements de nombreux pays du monde. En novembre de la même année, Ellie dévoile «Delirium», son troisième album, et est récompensée lors de la cérémonie des NRJ Music Awards. Elle remporte le trophée de «Révélation internationale de l’année». A ce jour, cette artiste aux multiples talents compte plus de 30 millions d’albums vendus dans le monde ainsi qu’un Brit Awards pour le Best Female Solo Artiste et Critics Choice.

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Nilda Fernández en concert à Annaba

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Le chanteur franco-espagnol Nilda Fernández, de son vrai nom Daniel Fernández, se produira pour la première fois à Annaba, mardi le 28 mars à 18h00, au théâtre régional Azzedine Medjoubi. Un concert organisé par La direction de la culture de la Wilaya d’Annaba en partenariat avec l’institut français d’Annaba. Les fans de cet auteur, compositeur et interprète vont enfin découvrir en live ses tubes, en l’occurrence ‘’Madrid ,Madrid ‘’ une chanson qui l’a révélé au grand public.
Né le 25 octobre 1957 à Barcelone, Nilda Fernandez grandit à Lyon, il commence à arpenter les petites scènes de Toulouse et de Lyon vers la fin des années 70. Il sort son premier album, iIntitulé « Le bonheur comptant », en 1981, sous le nom de Daniel Fernandez. Il n’hésite pas a exploré des univers musicaux différents qui l’ont emmené du Québec à l’Amérique du Sud. Personnage atypique, il n’a jamais réellement intégré le milieu du show-biz français.

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«Montréal la blanche», un film sur l’immigration projeté à Alger

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«Montréal la blanche», un long métrage de fiction du réalisateur canadien d’origine algérienne Bachir Bensaddek, sur l’exil et les difficultés d’intégration des immigrants, a été projeté mardi à Alger.
Présenté dans le cadre des 1ères Journées scientifiques et culturelles de la communauté algérienne au Canada (16-19 octobre), le film est un récit sur les immigrants algériens vivant au Canada.
Adapté d’une pièce de théâtre éponyme montée par Bachir Bensaddek lui-même en 2004, «Montréal la blanche» donne un aperçu succinct sur l’immigration et le déracinement à travers le portrait de deux immigrants algériens dont le destin se croise à Montréal dans un taxi.
Sorti en 2016, le film se base sur l’histoire d’un chauffeur de taxi, Amokrane, rôle incarné par Rabah Ait Ouyahi, et Kahina, servi par Kahina Aktouf, une femme divorcée qui tente de joindre son ex-mari à la veille de la fête de Noël afin de récupérer sa fillette.
Au rétroviseur, Amokrane revoit en cette cliente (Kahina) son idole de jeunesse: une chanteuse populaire algérienne à son époque, donnée pour morte après un attentat terroriste lors d’un concert qu’elle avait animé à Alger.
Au fil des discussions, les deux immigrés reverront leurs passés respectifs défiler pour remonter jusqu’aux années 1990, période tragique de l’histoire de l’Algérie, marquée par le terrorisme qui a contraint nombre d’Algériens à s’installer à l’étranger dont le Canada.
A travers «Montréal la blanche», le réalisateur pose de manière subtile la problématique de l’intégration des immigrés dans les pays d’accueil, en suggérant un affrontement entre les deux protagonistes: La rupture de Kahina avec son mari et l’enferment de Amokrane dans son véhicule.
La mort «supposée» de la chanteuse lors d’un concert appuie la métaphore de rompre avec les valeurs du pays d’origine et de composer avec celles du (nouveau) pays d’accueil.
Le dialogue-parfois corsé-, entre les deux protagonistes illustre la cohabitation malgré la divergence de visions sur la manière de vivre l’immigration: une solitude pour l’un et un vivre-ensemble pour l’autre.
Le réalisateur a défendu son choix de faire coïncider la fête de Noël avec le mois de Ramadhan pour, a-t-il dit, illustrer le «choc» des cultures et l’intégration des immigrés par un échange interculturel.
Le film se distingue surtout par la qualité d’interprétation, rehaussée par un jeu d’acteurs performant alliant émotions et talent.
L’actrice Karina Aktoufa a incarné des rôles dans quelques séries télévisées québécoises, notamment dans «Jasmine» (1996), une série policière québécoise scénarisée par Jean-Claude Lord.
De son côté, Rabah Aït Ouyahia, également artiste de hip-hop, a brillé notamment dans «L’ange de goudron» (2011), un film de Denis Chouinard.
Premier long métrage de Bachir Bensaddek, «Montréal la blanche», une production canadienne, a été présenté en première mondiale en janvier 2016 au Festival international du film de Rotterdam (Hollande).
Avec une carrière de seize ans, Bensaddek compte à son actif plusieurs productions dont Pachamara, une série télévisée réalisée en 2009 et Rap arabe (2011), un documentaire sur des artistes arabes de hip hop.

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